L’examen de la vue chez l’ophtalmologiste
-J’ai compris que les patients forçaient. Il ne faut pas…
Je suis contente que vous visitiez mon site.
L’idée et l’envie de créer ce site me trottait dans la tête depuis quelque temps déjà.
Je suis donc orthoptiste depuis 1993 et j’ai travaillé en milieu hospitalier juste après avoir eu mon diplôme.
J’ai fait des remplacements fixes pendant quelques années, ce qui m’a permis d’élever mes enfants.
Je suis installée à mon compte depuis 2010.
Orthoptiste depuis plus de 30 ans, je me suis plus particulièrement formée dans le neurovisuel qui lie le travail des yeux aux apprentissages scolaires (troubles dys).
Ma pratique du neurovisuel m’a permis d’élargir ma pratique dans les diagnostics et la rééducation des vertiges, notamment les vertiges liés à la dépendance visuelle.
D’une manière un peu schématique, voire simpliste, généralement, on va parler de défaut de convergence : « je ne sais pas loucher » .
Or, le défaut de convergence est un « fourre-tout »
Notre rééducation est personnalisée pour renforcer l’endurance ou détendre les muscles oculaires contractés, assurant un travail visuel confortable et durable.
Nous traitons la cause visuelle de vos migraines (souvent une tendance divergence ou une correction inadaptée) pour réduire l’intensité et la fréquence des maux de tête.
Nous corrigeons la Diplopie (vision double) et prenons en charge le Strabisme et l’Amblyopie pour rétablir une vision binoculaire stable.
Nous assurons une correction optique précise, éliminant les crispations musculaires liées aux verres inadaptés pour garantir un confort visuel maximal.
Notre approche neurovisuelle corrige la mécanique de lecture et d’écriture (fixation, saccades) pour améliorer significativement la progression des enfants (Dyslexie, Dysgraphie).
Grâce à une analyse mathématique, nous traitons les contractures et le manque d’endurance des muscles oculaires, causes de fatigue, maux de tête et risques de vertiges.
Nous traitons les vertiges d’origine visuelle et les tensions cervicales associées, souvent dues à une désynchronisation des yeux, après exclusion des causes ORL et IRM.
L’orthoptie est souvent schématiquement (et de manière simpliste) associée à un défaut de convergence (« je ne sais pas loucher »). Cependant, l’orthoptie est beaucoup plus subtile. Elle permet de comprendre comment les muscles des yeux travaillent ensemble (la vision binoculaire). L’orthoptiste étudie et rééduque la coordination des yeux dans toutes les directions du regard.
Il y a six muscles insérés à l’extérieur de chaque œil, chacun ayant sa propre direction. Ces muscles permettent aux yeux de se coordonner pour regarder dans toutes les directions (droite, gauche, haut, bas, et oblique). Ils sont essentiels pour :
Le « zoom » (l’accommodation) : la convergence des yeux en vision de près pour rendre la vue nette.
Le « dézoom » (le relâchement de la mise au point) : le retour au parallélisme en vision de loin pour rendre la vue nette.
Le dosage de la lumière : ils permettent le réglage instantané de la pupille (contraction en forte luminosité pour éviter l’éblouissement, dilatation dans la pénombre pour le contraste).
Des yeux qui travaillent confortablement doivent avoir des muscles détendus (non contractés ou crispés, comme une crampe) et suffisamment « musclés » pour avoir de l’endurance. Si les muscles sont contractés, ils perdent leur réactivité et n’assurent plus le « zoom » et le « dézoom » instantanément.
L’orthoptiste met en œuvre une formation et une pratique approfondies dans le domaine neurovisuel, qui fait le lien entre le travail des yeux et les apprentissages scolaires (troubles « dys »). Cette pratique permet également d’élargir le diagnostic et la rééducation des vertiges, notamment ceux qui sont liés à une dépendance visuelle.
L’orthoptiste constate l’importance d’avoir les bonnes lunettes. Il ou elle peut offrir un accompagnement pour aider le patient à obtenir les verres les plus confortables pour le fonctionnement physiologique de l’œil, en prévision des consultations chez l’ophtalmologiste et l’opticien. Il est important de noter que le « zoom » (la mise au point) NE REMPLACERA JAMAIS la correction optique nécessaire.
Le bilan orthoptique permet avant tout d’évaluer :
L’état des muscles : sont-ils crispés ou détendus ? Sont-ils endurants ou « pépères » ?
La fixation : est-elle maîtrisée ? Est-elle équivalente pour les deux yeux ?
J’ai créé cette page pour aider les patients à adopter de meilleures habitudes visuelles, car beaucoup utilisent mal leurs lunettes, portent des prismes non vérifiés, voient mal malgré une correction récente, ou se retrouvent démunis face aux difficultés de leurs enfants.